Hausse des petites pensions: le gouvernement envisage de piocher dans les caisses de l'Agirc-Arrco! "Il l'a chiffrée entre 1 et 3 milliards, un montant progressif avec la montée en charge de la réforme. (...) On arriverait en tout cas à trois milliards (cumulés) fin 2026", a-t-il poursuivi, confirmant une information du Monde. C'EST UN VERITABLE HOLD UP POUR LES RETRAITES DU SECTEUR PRIVE!
Cette hausse, de 100 euros maximum pour une carrière complète à temps plein, concernera 1,7 million de retraités actuels et 200.000 nouveaux retraités chaque année. "L'exécutif vante le dialogue social, mais veut encore contraindre les partenaires sociaux", a-t-il déploré.
C'est véritablement scandaleux d'oser prétendre et tenter d'abuser les "petits retraités" avec une hausse ridicule de 100 € maximum, alors qu'ils vont piquer de 1 à 3 millards dans les caisses de la complémentaire retraite des salariés du privé!!!! Encore une fois ce gouvernement de voleurs, menteurs, nous prend pour des imbéciles et menace de faire passer EN FORCE LEUR DECISION SCANDALEUSE!
ON NOUS AUGMENTE IMPOTS ET TAXES EN TOUS GENRES A LONGUEUR D'ANNEES, ET ON NOUS VOLE CE QUI NOUS RESTE AU TRAVERS DES RETRAITES.... SI ON ACCEPTE CELA AUJOURD'HUI, IL Y A FORT A PARIER QU'IlS NE S'ARRETERONT PAS EN SI BON CHEMIN ET RECOMMENCERONT AUTANT DE FOIS QUE POSSIBLE!!! ET QUID DES RETRAITES DE NOS ENFANTS????
"Il l'a chiffrée entre 1 et 3 milliards, un montant progressif avec la montée en charge de la réforme. (...) On arriverait en tout cas à trois milliards (cumulés) fin 2026", a-t-il poursuivi, confirmant une information du Monde.
Cette hausse, de 100 euros maximum pour une carrière complète à temps plein, concernera 1,7 million de retraités actuels et 200.000 nouveaux retraités chaque année. "L'exécutif vante le dialogue social, mais veut encore contraindre les partenaires sociaux", a-t-il déploré.
Le gouvernement ambitionne de prélever au moins un milliard d'euros dans les caisses excédentaires de l'Agirc-Arrco, régime des retraites complémentaires du privé, afin de financer la revalorisation attendue des petites pensions, ont alerté mardi plusieurs syndicats.
Ce projet a été présenté par le ministre du Travail Olivier Dussopt à des représentants syndicaux et patronaux qui négocient en ce moment, jusqu'au 4 octobre, un nouvel accord-cadre pour la gestion de l'Agirc-Arrco sur la période 2023-2026, ont indiqué à l'AFP plusieurs participants à ces pourparlers. Contacté, le ministère du Travail n'a pas souhaité faire de commentaire.
Après des années de disette, le régime de l'Agirc-Arrco est aujourd'hui en excellente santé. Il dispose de 68 milliards d'euros de réserves, et la réforme des retraites devrait aussi lui apporter -selon un scénario médian - quelque 22 milliards supplémentaires sur 15 ans. Des caisses pleines convoitées par l'exécutif: lors d'une rencontre avec la CGT lundi, Olivier Dussopt "a annoncé qu'il comptait voir, dans notre accord, une participation à la revalorisation des petites pensions" prévue par la réforme des retraites, a indiqué à l'AFP Denis Gravouil, négociateur de la CGT.
"Il l'a chiffrée entre 1 et 3 milliards, un montant progressif avec la montée en charge de la réforme. (...) On arriverait en tout cas à trois milliards (cumulés) fin 2026", a-t-il poursuivi, confirmant une information du Monde.
1,7 million de retraités concernés
"Le ministre a prévenu que sinon, ce sera inscrit dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2024. C'est un hold-up", a déploré Denis Gravouil, qui préférerait "revaloriser plus largement" les pensions complémentaires, notamment "celles des carrières hachées". Pour Michel Beaugas, le négociateur de Force ouvrière (FO), "ce n'est pas à l'Agirc-Arrco de payer" pour financer la revalorisation du "minimum contributif" prévue par la réforme des retraites, car il s'agit là d'une promesse de longue date de gouvernements successifs, jamais tenue jusqu'à présent.
Cette hausse, de 100 euros maximum pour une carrière complète à temps plein, concernera 1,7 million de retraités actuels et 200.000 nouveaux retraités chaque année. "L'exécutif vante le dialogue social, mais veut encore contraindre les partenaires sociaux", a-t-il déploré.
Pour Eric Chevée, négociateur de la CPME (patrons des TPE-PME), il est "légitime que l'Agirc-Arcco prenne sa part" dans cette "mesure de solidarité, qui valorise une vie de travail". Mais "nous pouvons le faire selon nos critères", plaide-t-il. Le montant attendu serait selon lui "de l'ordre de 1 milliard par an, à terme".
Le gouvernement a chiffré la ponction qu’il envisage d’effectuer dans le trésor du régime de retraites complémentaires du privé. Un scénario visant à financer les petites pensions, mais qui révolte plusieurs organisations de salariés.
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La pression s’accentue sur les partenaires sociaux. Alors que les syndicats et le patronat négocient, depuis la mi-juillet, un nouvel accord sur l’Agirc-Arrco – la caisse de retraites complémentaires du privé –, le gouvernement évoque, de manière de plus en plus insistante, l’hypothèse selon laquelle l’Etat ponctionnera les ressources du régime. D’après Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, cette piste a été abordée, lundi matin, par Olivier Dussopt, le ministre du travail, avec qui elle s’est entretenue rue de Grenelle.
L’exécutif envisage une contribution de l’Agirc-Arrco qui pourrait se situer, à terme, dans une fourchette comprise entre 1 milliard et 3 milliards d’euros par an, si aucune mesure n’est prise pour participer au financement des petites pensions à l’issue des négociations en cours entre partenaires sociaux, rapporte Mme Binet. L’entourage de M. Dussopt, lui, ne commente pas.
Une telle idée n’a rien de surprenant. Elle était apparue, d’abord discrètement, durant l’automne 2022, lors de l’élaboration de la réforme des retraites. Après la promulgation, le 14 avril, de la loi qui a reporté à 64 ans l’âge légal de départ, le pouvoir en place est revenu à la charge, sur un ton plus direct : son souhait était – et reste – que l’Agirc-Arrco fasse un geste en faveur des petites pensions, l’un des buts de la réforme étant de porter celles-ci à 85 % du smic pour une personne ayant une carrière complète.
« Scandaleux et inacceptable »
Le régime affiche, en effet, une santé éclatante, avec un excédent de 5,1 milliards d’euros en 2022. Ses réserves financières, accumulées au fil des ans, s’élevaient à près de 69 milliards à la fin décembre. Un « trésor » qui pourrait croître et embellir, avec la réforme du 14 avril : la règle des 64 ans a pour effet de diminuer les dépenses de pensions et d’accroître les ressources (les travailleurs cotisant plus longtemps du fait de l’allongement de leur carrière).
En dehors de Mme Binet, d’autres responsables syndicaux et des représentants d’organisations d’employeurs avaient eu vent des scénarios imaginés par l’exécutif. Mais ils ne portaient pas sur des montants aussi élevés. Secrétaire confédéral de Force ouvrière, Michel Beaugas explique que ses interlocuteurs gouvernementaux avaient parlé d’un effort de l’ordre de 1 milliard d’euros par an. Prélever 3 milliards est « financièrement impossible », complète une source patronale, sauf à mettre en péril le dispositif.
Pour soutirer de l’argent au régime, l’une des modalités à l’étude consisterait pour l’Etat à ne plus compenser intégralement les allègements de cotisations destinées à l’Agirc-Arrco. « C’est scandaleux et inacceptable », confie Mme Binet. Si les comptes de l’Agirc-Arrco sont largement dans le vert, ajoute-t-elle, c’est, pour l’essentiel, le fruit de décisions antérieures prises par des organisations d’employeurs et de salariés – « que la CGT n’avait pas cautionnées, d’ailleurs, car elles avaient réduit les droits au nom de la résorption des déficits ». « Aujourd’hui, poursuit Mme Binet, il n’est pas possible de ne pas renvoyer l’ascenseur aux salariés et aux retraités, si la situation financière s’améliore à la suite des sacrifices qui leur avaient été imposés il y a quelques années. » Si le gouvernement met sa menace à exécution, cela risque d’empêcher le financement de nouveaux droits, notamment pour tenir compte « des années d’études et des carrières hachées ».
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