Chute d'un élément radioactif : le chantier Laubeuf de Naval Group évacué!

Publié le par Carolyonne89

Chute d'un élément radioactif : le chantier Laubeuf de Naval Group évacué

15h45 - 22 février 2019

Naval Group n'a pas souhaité préciser si l'incident est arrivé à l'intérieur du Suffren ou d'un des trois autres sous-marins en construction. - Célia Caradec

Lors d'un contrôle de soudures, un petit élément radioactif a chuté dans l'un des sous-marins en cours de construction dans le chantier Laubeuf de Naval Group à Cherbourg (Manche). Il a dû être évacué pendant sept heures, vendredi 22 février 2019.

Naval Group n'a pas souhaité préciser si l'incident est arrivé à l'intérieur du Suffren ou d'un des trois autres sous-marins en construction. - Célia Caradec

Lors d'un contrôle de soudures, un petit élément radioactif a chuté dans l'un des sous-marins en cours de construction dans le chantier Laubeuf de Naval Group à Cherbourg (Manche). Il a dû être évacué pendant sept heures, vendredi 22 février 2019.

"C'est un incident rare" tient à préciser la communication de Naval Group Cherbourg, après l'événement qui a conduit à l'évacuation du chantier Laubeuf, de 1 heure à 8 heures du matin, vendredi 22 février 2019.

Alors que des tirs radio, c'est-à-dire des contrôles de soudures, étaient réalisés de façon habituelle, un élément radioactif de la taille d'une gélule a chuté à l'intérieur de l'un des quatre sous-marins de la classe Barracuda actuellement en construction. Naval Group refuse de préciser quel bateau est concerné.

Aucune contamination des salariés

Les 25 personnes présentes ont été évacuées du chantier, et l'entreprise a fait appel à ses salariés experts en radioprotection. "Les salariés qui travaillent sur les tirs radio sont équipés de dosimètres, qui affichaient des mesures normales. Il n'y a eu aucun blessé et aucune exposition" indique Naval Group. Laubeuf a pu rouvrir à 8 heures. Une zone sécurisée a été mise en place autour de l'élément. "Cet incident n'a aucun lien avec la chaufferie nucléaire" poursuit Naval Group.

À présent, les experts sont toujours sur place afin de définir le protocole pour récupérer l'élément en toute sécurité, dont la zone de radiation est estimée à une dizaine de mètres, avec un degré de faible intensité.