jaune de 55 ans à Bordeaux : que s'est-il passé ? (VIDEOS) 13 Jan 2019 | 13 janv. 2019..

Publié le par Carolyonne89

France
Matraquage d'un Gilet jaune de 55 ans à Bordeaux : que s'est-il passé ? (VIDEOS)

Le matraquage d'un homme par un membre des forces de l'ordre entouré de ses collègues a été filmé à Bordeaux, le soir de l'acte 9. Pour comprendre la situation, RT France a contacté la personne ayant partagé la vidéo et le commissariat de la ville.

Selon la personne se présentant comme l'auteur de la vidéo, la scène s'est déroulée le 12 janvier, peu après 19h, dans le centre-ville de Bordeaux, au niveau d'un arrêt de tramway à proximité de la cathédrale Saint-André. Diffusée sur les réseaux sociaux, la séquence montre l'interpellation pour le moins musclée d'un Gilet jaune par un groupe de six membres des forces de l'ordre : l'homme se voit asséner plusieurs coups de matraque par l'un d'entre eux.

Postée initialement sur Facebook, la vidéo a par la suite été relayée par plusieurs internautes sur Twitter.

Contacté par RT France ce 13 janvier, le commissariat central de Bordeaux a dit ne pas être en mesure, pour l'heure, de communiquer à ce sujet, mais nous a précisé que le service prévu à cet effet serait disponible dans la matinée du 14 janvier.

L'homme était venu manifester avec sa fille, ce sont ses cris qu'on entend dans la vidéo.

La personne ayant relayé la vidéo était quant à elle joignable. Il se présente comme un proche de cet «homme de 55 ans», et a accepté de raconter sa version des faits. Il décrit une situation très tendue, alors que quelques minutes plus tôt, ciblées par des feux d'artifice sur la place Pey Berland, les forces de l'ordre venaient de disperser la foule, à l'aide de gaz lacrymogène. «Il y a eu des charges des forces de l'ordre et un mouvement de foule», explique-t-il, avant d'en venir à la séquence de la vidéo : «Quelques minutes plus tard, on s'est retrouvés devant cette station de tramway. L'homme était venu manifester avec sa fille, ce sont ses cris qu'on entend dans la vidéo.»

Ils ont dû juger qu’il n’allait pas assez vite et le ton est monté.

Le témoin affirme qu'un des membres des forces de l'ordre a exigé de l'homme qu'il «se couche», ce que le Gilet jaune semblerait dans un premier temps avoir refusé. «Ils ont dû juger qu’il n’allait pas assez vite et le ton est monté», ajoute-t-il.

Sa famille compte porter plainte. Je sais qu'elle pourra se rapprocher d'associations qui vont l'aider dans ces démarches.

Dans la vidéo, sous les cris déchirants de sa fille de 19 ans, on voit un des membres des forces de l'ordre multiplier les coups de matraque, pendant que plusieurs de ses collègues contrôlent le périmètre. «Un d'entre eux me vise avec le flashball pendant la scène», confie le témoin. Celui-ci explique à RT France que le Gilet jaune interpellé a ensuite été placé en garde à vue, alors qu'il avait sur lui un dispositif fumigène «dont il ne s'est pas servi». «Sa famille compte porter plainte. Je sais qu'elle pourra se rapprocher d'associations qui vont l'aider dans ces démarches», a-t-il expliqué.

La scène décrite par le témoin a également été filmée sous un autre angle 

Des incidents violents à Bordeaux

Ce 12 janvier, Bordeaux, l'une des villes phares de la mobilisation des Gilets jaunes, a été le théâtre de vives tensions à l'occasion de l'acte 9 du mouvement citoyen. Plus tôt dans la journée, des témoins ont filmé des forces de l'ordre poursuivant des manifestants dans une rue du centre-ville. Les policiers ont fait usage d'un lanceur de balle de défense et d'une grenade lacrymogène à l'encontre de manifestants, l'un d'entre eux ayant été percuté à la tête par l'un de ces projectiles.

Lire aussi : Bordeaux, Toulouse, Paris : les images fortes de l'acte 9 des Gilets jaunes (VIDEOS)
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C
Tellement vrai que ca finit par être terrifiant , ils n'hésiteront pas a aller jusqu'au bout plutot que de démissionner, CE sont des fous avides de pouvoir qu'ils ne veulent pas lâcher
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L
Ce gouvernement qui n est plus que l ombre de lui même étant dépassé par l'ampleur du mouvement des GJ n a plus de solutions que celles de la violence des morts des blessé graves par dizaines pour certains handicapés à vie des ordres criminels qui viennent du sommet de l'état toutes ces figures qui assassinent le peuple parcequ il se révolte contre l oppression sociale qui n en peut plus de subir sans-cesse le mépris de ce système capitaliste qui ne pense qu' à nous faire les poches le peuple n arrive plus a vivre dignement Ces sinistres individus devront devant des assises citoyennes la justice des hommes & dans un futur proche répondrent de leurs CRIMES
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